Chaque mercredi, Joëlle, Josiane, Martine, et moi nous retrouvons pour suivre les enseignements d’Anne dans l’atelier du Mas Santraille.
C’est un instant de fraîcheur au sens propre et au sens figuré. Une pause dans la canicule.
A l’heure où tous les conseils vont vers une activité mesurée pour faire face à la vague de chaleur, nous autres, dans la fraîcheur des vieux murs, nous adonnons, sans modération aucune, à la peinture.
Débutante ou ayant déjà quelques notions, chacune d’entre nous y trouve son compte. Chacune, selon notre style, nous avançons sur notre toile, en ayant bien pris soin d’étudier les jeux d’ombres et de lumières que nous offre le modèle.
Pour reproduire celui-ci, nous travaillons avec d’abord avec une seule couleur : la terre d’ombre naturelle.
Une fois les zones obscures et claires posées sur la toile, nous pouvons passer à une palette plus large : ocre jaune, blanc de titane, terre de sienne, vert émeraude pour les feuillages. Bleu de cobalt pour les cactées , violet pour troubler l’horizon diaphane.
Peu à peu les couleurs et notre plaisir de coloriste montent en intensité.
Quand la difficulté est là, pour avancer, rien de mieux qu’un conseil d’Anne ou qu’un regard sur le travail de ses compagnes d’atelier ! L’autre nous fait souvent grandir.
Lors de la troisième séance, pour tout le monde, le ciel et la mer sont en place. Comment intensifier la lumière pour rendre ce paysage méditerranéen suggestif et attrayant ?
Anne nous exhorte à “y aller franchement”. Pas facile si l’on veut conserver un certain équilibre des valeurs. J’hésite. Mon ciel, par sa couleur, évoquerait plutôt la Bretagne… septentrionale.
Puis finalement je me lance et voici le résultat :
Au bout de 2 h et demi, il est temps de quitter la palette et laisser reposer l’inspiration.
Nous nous retrouverons mercredi prochain.
Si vous voulez vous joindre à nous, nous vous accueillerons avec grand plaisir.
A bientôt, peut-être !